mercredi 30 mai 2012

Bien-être du travailleur au travail

J' évoquais dans mon dernier post les conditions identifiées par Nadja Robert, chercheur à l'INRS pour permettre le bien-être du travailleur au travail (et non seulement le bien-être de la personne au travail).

Celle-ci étudie notamment le fait que le travail ne soit pas en contradiction avec le sens "idéal" qu'on lui donne, sous l'angle des émotions; L'auteur explique que le bien-être du travailleur ne résulte pas tant des émotions ressenties (positives ou négatives), mais de la concordance entre les émotions ressenties et les émotions que le travailleur s'attend à ressentir compte tenu de la représentation (l'idéal) qu'il se fait de son travail.

Ainsi, une infirmière s'attend à ressentir de la tristesse lorsqu'elle doit annoncer de mauvaises nouvelles à ses patients, faire cette annonce ne diminuera pas son bien-être au travail. De même, une hôtesse de l'air s'attend à ressentir de la peur parfois en vol du fait des conditions de vol. Il y a une concordance entre ce qui est ressenti et la représentation idéale de la profession.
L'impact des émotions dans le travail dépend donc du sens qu'on leur donne dans un contexte.

Cette "cohérence de rôle" entre la réalité et la représentation que l'on se fait de son rôle au travail  est un facteur essentiel du bien-être du travailleur sur le plan individuel.

Quel représentation idéale avez-vous de votre travail, et vos salariés?




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